bsp;
Je ne sais rien.
MYRTIL
Et puisqu'en ce conflit où chacun se rebiffe
Chloris aussi veut bien m'avoir pour hippogriffe
De ses rêves devers la lune ou bien ailleurs,
Me voici tout bridê, couvert d'ailleurs de fleurs
Charmantes aux odeurs puissantes et divines
Dont je sentirai tôt ou lard les êpines,
(A Chloris)
Madame, n'est-ce pas?
CHLORIS
Taisez-vous et m'aimez.
Adieu, Sylvandre!
ROSALINDE
Adieu, Myrtil!
MYRTIL, à Rosalinde.
Est-ce à jamais?
SYLVANDRE, à Chloris.
C'est pour toujours!
ROSALINDE
Adieu, Myrtil!
CHLORIS
Adieu, Sylvandre!
(Sortent Sylvandre et Rosalinde).
SCÈNE VII
MYRTIL, CHLORIS
CHLORIS
C'est donc que vous avez de l'amour à revendre
Pour, le joug d'une amante irritêe êcartê,
Vous tourner aussitôt vers ma faible beautê?
MYRTIL
Croyez-vous qu'elle soit à ce point offensêe?
CHLORIS
Qui? ma beautê?
MYRTIL
Non. L'autre...
CHLORIS
Ah!-J'avais la pensêe
Bien autre part, je vous l'avoue, et m'attendais
A quelque madrigal un peu compliquê, mais
Sans doute, vous voulez parler de Rosalinde
Et de courroux auquel son coeur crispê se guinde...
N'en doutez pas, elle est vexêe horriblement.
MYRTIL
En êtes-vous bien sûre?
CHLORIS
Ah! èa, pour un amant
Tout rêcemment êlu, sur sa chaude supplique
Encore! et clans un tel concours mêlancolique
Malgrê qu'un tant soit peu plaisant d'êvênements,
Ne pouvez-vous pas mieux employer les moments
Premiers de nos premiers amours, ô cher Thêsêe,
Qu'à vous prêoccuper d'Ariane laissêe?
-Mais taisons cela, quitte à plus lard en parler.-
Eh oui, là je vous jure, à ne vous rien cêler,
Que Rosalinde êprise encor d'un infidèle,
Trêpigne, peste, enrage, et sa rancoeur est telle
Qu'elle m'en a pris mon Sylvandre de dêpit.
MYRTIL
Et vous regrettez fort Sylvandre?
CHLORIS
Mal lui prit,
Que je crois, de tomber sur votre ancienne amie?
MYRTIL
Et pourquoi?
CHLORIS
Faux naïf! je ne le dirai mie,
MYRTIL
Mais regrettez-vous fort Sylvandre?
CHLORIS
M'aimez-vous,
Vous?
MYRTIL
Vos yeux sont si beaux, votre...
CHLORIS
Êtes-vous jaloux
De Sylvandre?
MYRTIL, très vivement.
O oui!
(Se reprenant.)
Mais au passê, chère belle.
CHLORIS
Allons, un tel aveu, bien que tardif, s'appelle
Une galanterie, et je l'admets ainsi
Donc vous m'aimez?
MYRTIL, distrait, après un silence.
O oui!
CHLORIS.
Quel amoureux transi
Vous seriez si d'ailleurs vous l'êtiez de moi!
MYRTIL, même jeu que prêcêdemment.
Douce
Amie!
CHLORIS
Ah! que c'est froid! "Douce amie!" Il vous trousse
Un compliment banal et prend un air vainqueur!
J'aurai longtemps vos "oui" de tantôt sur le coeur.
MYRTIL, indolemment.
Permettez...
CHLORIS
Mais voici Rosalinde et Sylvandre.
MYRTIL, comme rêveillê en sursaut.
Rosalinde!
CHLORIS
Et Sylvandre. Et quel besoin de fendre
Ainsi l'air de vos bras en faèon de moulin?
Ils dêbusquent. Tournons vite le terre-plein
Et vidons, s'il vous plaît, ailleurs celle querelle.
(Ils sortent.)
SCÈNE VIII
SYLVANDRE, ROSALINDE
SYLVANDRE
Et voilà mon histoire en deux mots.
ROSALINDE
Elle est telle
Que j'y lis à l'envers l'histoire de Myrtil.
Par un pressentiment inquiet et subtil
Vous redoutez l'amour qui venait et sa lèvre
Aux baisers inconnus encore, et lui qu'enfièvre
Le souvenir d'un vieil amour dêsenlacê,
Stupide autant qu'ingrat, il a peur du passê,
Et tous deux avez tort, allez Sylvandre.
SYLVANDRE
Dites
Qu'il a tort...
ROSALINDE
Non, tous deux, et vous n'êtes pas quittes,
Et tous deux souffrirez, et ce sera bien fait.
SYLVANDRE
Après tout je ne vois que très mal mon forfait,
Et j'ignore très bien quel sera mon martyre.
(Minaudant.)
A moins que votre coeur...
ROSALINDE
Vous avez tort de rire.
SYLVANDRE
Je ne ris pas, je dis posêment d'une part
Que je ne crois point tant criminel mon dêpart
D'avec Chloris, coquette aimable mais sujette
A caution, et puis, d'autre part, je projette
D'être heureux avec vous qui m'avez bien voulu
Recueillir quand brisê, dêsemparê, moulu,
Bernê par ma maîtresse et plantê là par elle
J'allais probablement me brûler la cervelle
Si j'avais eu quelque arme à feu sous mes dix doigts.
Oui je vais vous aimer, je le veux (je le dois
En outre), je vais vous aimer à la folie...
Donc, arrière regrets, dêpit, mêlancolie!
Je serai votre chien fêal, ton petit loup
Bien doux...
ROSALINDE
Vous avez tort de rire, encore un coup.
SYLVANDRE
Encore un coup, je ne ris pas. Je vous adore,
J'idolâtre ta voix si tendrement sonore;
J'aime vos pieds, petits à tenir dans la main,
Qui font un bruit mignard et gai sur le chemin
Et luisent, rêves blancs, sous les pompons des mules.
Quand les grands yeux, de qui les astres sont êmules,
Abaissent jusqu'à nous leurs aimables rayons,
Comparable à ces fleurs d'êtê que nous voyons
Tourner vers le soleil leur fidèle corolle,
Lors je tombe en extase et reste sans parole,
Sans vie et sans pensêe, êperdu, fou, hagard,
Devant l'êclat charmant et fier de ton regard.
Je frêmis à ton souffle exquis comme au veut l'herbe,
O ma charmante, ô ma divine, ô ma superbe,
Et mon âme palpite au bout de tes cils d'or...
-A propos, croyez-vous que Chloris m'aime encor?
ROSALINDE
Et si je le pensais?
SYLVANDRE
Question saugrenue
En effet!
ROSALINDE
Voulez-vous la vêritê bien nue?
SYLVANDRE
Non! Que me fait? Je suis un sot, et me voici
Confus, et je vous aime uniquement.
ROSALINDE
Ainsi,
Cela vous est êgal qu'il soit patent, palpable,
Évident que Chloris vous adore...
SYLVANDRE
Du diable
Si c'est possible! Elle! Elle! Allons donc!
(Soucieux, tout à coup, à part.)
Hêlas!
ROSALINDE
Quoi,
Vous en doutez?
SYLVANDRE
Ce coeur volage suit sa loi,
Elle leurre à prêsent, Myrtil...
ROSALINDE, passionnêment.
Elle le leurre.
Dites-vous? Mais alors il l'aime!...
SYLVANDRE
Que je meure
Si je comprends ce cri jaloux!
ROSALINDE
Ah! taisez-vous!
SYLVANDRE
Un trompeur! une folle!
ROSALINDE
Es-tu donc pas jaloux
De Myrtil, toi, hein, dis?
SYLVANDRE, comme frappê subitement d'une idêe douloureuse.
Tiens! la fâcheuse idêe
Mais c'est qu'oui! me voici l'âme tout obsêdêe...
ROSALINDE, presque joyeuse
Ah! vous êtes jaloux aussi, je savais bien!
SYLVANDRE, à part.
Feignons encor.
(A Rosalinde.)
Je vous jure qu'il n'en est rien
Et si vraiment je suis jaloux de quelque chose,
Le seul Myrtil du temps jadis en est la cause.
ROSALINDE
Trêve de compliments fastidieux. Je suis
Très triste, et vous aussi. Le but que je poursuis
Est le vôtre. Causons de nos deuils identiques.
Des malheureux ce sont, il paraît, les pratiques,
Cela, dit-on, console. Or nous aimons toujours
Vous Chloris, moi Myrtil, sans espoir de retours
Apparents. Entre nous la seule diffêrence
C'est que l'on m'a trahie, et que votre souffrance
A vous vient de vous-même et n'est qu'un châtiment.
Ai-je tort?
SYLVANDRE
Vous lisez dans mon coeur couramment,
Chère Chloris, je t'ai mêchamment mêconnue!
Qui me rendra jamais la malice ingênue,
Et la gaîtê si bonne, et ta grâce, et ton coeur?
ROSALINDE
Et moi, par un destin bien autrement moqueur,
Je pleure après Myrtil infidèle...
SYLVANDRE
Infidèle!
Mais c'est qu'alors Chloris l'aimerait. O mort d elle!
J'enrage et je gêmis! Mais ne disiez-vous pas
Tantôt qu'elle m'aimait encore.-O cieux, là-bas,
Regardez, les voilà!
ROSALINDE
Qu'est-ce qu'ils vont se dire?
(Ils remontent le thêâtre.)
SCÈNE IX
LES PRÉCÉDENTS, CHLORIS, MYRTIL
CHLORIS
Allons, encore un peu de franchise, beau sire
Tênêbreux. Avouez votre cas tout à fait.
Le silence, n'est-il pas vrai? vous êtouffait,
Et l'obligation banale où vous vous crûtes
D'imiter à tout bout de champ la voix des flûtes
Pour quelque madrigal bien fade à mon endroit
Vous êtouffait, ainsi qu'un pourpoint trop êtroit?
Votre coeur qui battait pour elle dut me taire
Par politesse et par prudence son mystère;
Mais à prêsent que j'ai presque tout devinê,
Pourquoi continuer ce mutisme obstinê?
Parlez d'elle, cela d'abord sera sincère.
Puis vous souffrirez moins, et, s'il est nêcessaire
De vous intêresser aux souffrances d'autrui,
J'ai besoin en retour de vous parler de lui.
MYRTIL
Et quoi, vous aussi, vous?
CHLORIS
Moi-même, hêlas! moi-même,
Puis-je encore espêrer que mon bien-aimê m'aime?
Nous êtions tous les deux, Sylvandre, si bien faits
L'un pour l'autre! Quel sort jaloux, quel dieu mauvais
Fit ce malentendu cruel qui nous sêpare?
Hêlas! il fut frivole encor plus que barbare,
Et son esprit surtout fit que son coeur pêcha.
MYRTIL
Espêrez, car peut-être il se repent dêjà,
Si j'en juge d'après mes remords...
(Il sanglote.)
Et mes larmes.
(Sylvandre et Rosine se pressent la main.)
ROSALINDE, survenant.
Les pleurs dêlicieux! Cher instant plein de charmes!
MYRTIL
C'est affreux!
CHLORIS
O douleur!
ROSALINDE, sur la pointe du pied et très bas.
Chloris!
CHLORIS
Vous êtiez là?
ROSALINDE
Le sort capricieux qui nous dêsassembla
A remis, faisant trêve à son ire inhumaine,
Sylvandre en bonnes mains, et je vous le ramène
Jurant son grand serment qu'on ne l'y prendrait plus.
Est-il trop tard?
SYLVANDRE, à Chloris.
O point de refus absolus!
De grâce ayez pitiê quelque peu. La vengeance
Suprême, c'est d'avoir un aspect d'indulgence,
Punissez-moi sans trop de justice et daignez
Ne me point accabler de traits plus indignês
Que n'en mêritent,-non mes crimes,-mais ma tête
Folle, mais mon coeur faible et lâche...
(Il tombe à genoux.).
CHLORIS
Êtes-vous bête?
Relevez-vous, je suis trop heureuse à prêsent
Pour vous dire quoi que ce soit de dêplaisant,
Et je jette à ton cou mes bras de lierre.
Nous nous expliquerons plus tard (Et ma première
Querelle et mon premier reproche seront pour
L'air de doute dont tu reèus mon pauvre amour
Qui, s'il a quelques tours êtourdis et frivoles,
N'en est pas moins, par ses apparences folles,
Quelque chose de tout dêvouê pour toujours).
Donc, chassons ce nuage, et reprenons le cours
De la charmante ivresse où s'exalta notre âme.
(A Rosalinde.)
Et quant à vous, soyez sûre, bonne Madame,
De notre amitiê franche, et baisez votre soeur.
(Les deux femmes s'embrassent.)
SYLVANDRE
O si joyeuse avec toute douceur!
ROSALINDE, à Myrtil.
Que diriez-vous, Myrtil, si je faisais comme elle?
MYRTIL
Dieu! elle a pardonnê, clêmente autant que belle.
(A Rosalinde.)
O laissez-moi baiser vos mains pieusement!
ROSALINDE
Voilà qui finit bien et c'est un cher moment
Que celui-ci. Sans plus parler de ces tristesses,
Soyons heureux.
(A Chloris et à Sylvandre.)
Sachez enlacer vos jeunesses.
Doux amis, et joyeux que vous êtes, cueillez
La fleur rouge de vos baisers ensoleillês.
(Se tournant vers Myrtil.)
Pour nous, amants anciens sur qui gronde la vie,
Nous vous admirerons sans vous porter envie,
Ayant, nous, nos bonheurs discrets d'après-midi,
(Tous les personnages de la scène 1ère reviennent
se grouper comme au lever du rideau)
Et voyez, aux rayons du soleil attiêdi,
Voici tous nos amis qui reviennent des danses
Comme pour recevoir nos belles confidences.
SCÈNE X
Tous, groupês comme ci-dessus.
MEZZETIN, chantant.
Va! sans nul autre souci
Que de conserver ta joie!
Fripe les jupes de soie
Et goûte les vers aussi.
La morale la meilleure,
En ce monde où les plus fous
Sont les plus sages de tous,
C'est encor d'oublier l'heure.
Il s'agit de n'être point
Mêlancolique et morose.
La vie est-elle une chose
Grave et ruelle à ce point?
(La toile tombe.)
VERS JEUNES
LE SOLDAT LABOUREUR
A Edmond Lepelletier.
Or ce vieillard êtait horrible: un de ses yeux,
Crevê, saignait, tandis que l'autre, chassieux,
Brutalement luisait sous son sourcil en brosse;
Les cheveux se dressaient d'une faèon fêroce,
Blancs, et paraissaient moins des cheveux que des crins;
Le vieux torse solide encore sur les reins,
Comme au ressouvenir des balles affrontêes,
Cambrê, contrariait les êpaules voûtêes;
La main gauche avait l'air de chercher le pommeau
D'un sabre habituel et dont le long fourreau
Semblait, s'embarrassant avec la sabretache,
Gêner la marche et vers la tombante moustache
La main droite parfois montait, la rebroussant.
Il êtait grand et maigre et jurait en toussant.
Fils d'un garèon de ferme et d'une lavandière,
Le service à seize ans le prit. Il fit entière
La campagne d'Égypte. Austerlitz, Iêna,
Le virent. En Espagne un moine l'êborgna:
-Il tua le bon père et lui vola sa bourse,-
Par trois fois traversa la Prusse au pas de course,
En Hesse eut une entaille êpouvantable au cou,
Passa brigadier lors de l'entrêe à Moscou,
Obtint la croix et fut de toutes les dêfaites
D'Allemagne et de France, et gagna dans ces fêtes
Trois blessures, plus un brevet de lieutenant
Qu'il rêsigna bientôt, les Bourbons revenant,
A Mont-Saint-Jean, bravant la mort qui l'environne.
Dit un mot analogue à celui de Cambronne;
Puis, quand pour un second exil et le tombeau,
La Redingote grise et le petit Chapeau
Quittèrent à jamais leur France tant aimêe
Et que l'on eut, hêlas! dissout la grande armêe,
Il revint au village, êtonnê du clocher.
Presque forcê pendant un an de se cacher,
Il braconna pour vivre, et quand des temps moins rudes
L'eurent, sans le rêduire à trop de platitudes,
Mis à même d'êcrire en hauts lieux à l'effet
D'obtenir un secours d'argent qui lui fut fait,
Logea moyennant deux cents francs par an chez une
Parente qu'il avait, dont toute la fortune
Consistait en un champ cultivê par ses fieux,
L'un mariê depuis longtemps et l'autre vieux
Garèon encore, et là notre foudre de guerre
Vivait, et bien qu'il fût tout le jour sans rien faire
Et qu'il eût la charrue et la terre en horreur,
C'êtait ce qu'on appelle un soldat laboureur.
Toujours levê des l'aube et la pipe à la bouche
Il allait et venait, engloutissait, farouche,
Des verres d'eau-de-vie et parfois s'enivrait,
Les dimanches tirait à l'arc au cabaret,
Après dîner faisait un quart d'heure sans faute
Sauter sur ses genoux les garèons de son hôte
Ou bien leur apprenait l'exercice et comment
Un bon soldat ne doit songer qu'au fourniment.
Le soir il voisinait, tantôt pinèant les filles,
Habitude un peu trop commune aux vieux sondrilles,
Tantôt, geste ample et voix forte qui dominait
Le grillon incessant derrière le chenêt,
Assis auprès d'un feu de sarments qu'on entoure
Confusêment disait l'Elster, l'Estramadoure,
Smolensk, Dresde, Lutzen et les ravins vosgeois
Devant quatre ou cinq gars attentifs et narquois
S'exclamant et riant très fort aux endroits farces.
Canonnade compacte et fusillade êparse,
Chevaux êventrês, coups de sabre, prisonniers
Mis à mal entre deux batailles, les derniers
Moments d'un officier ajustê par derrière,
Qui se souvient et qu'on insulte, la barrière
Clichy, les alliês jetês au fond des puits,
La fuite sur la Loire et la maraude, et puis
Les femmes que l'on force après les villes prises,
Sans choix souvent, si bien qu'on a des mèches grises
Aux mains et des dêgoûts au coeur après l'êbat
Quand passe le marchef ou que le rappel bat,
Puis encore, les camps levês et les dêroutes.
Toutes ces gaîtês, tous ces faits d'armes et toutes
Ces gloires dêfilaient en de longs entretiens,
Entremêlês de gros jurons très peu chrêtiens
Et de grands coups de poing sur les cuisses voisines.
Les femmes cependant, soeurs, mères et cousines,
Pleuraient et frêmissaient un peu, conformêment
A l'usage, tout en se disant: "Le vieux ment."
Et les hommes fumaient et crachaient dans la cendre.
Et lui qui quelquefois voulait bien condescendre
&nbs